Délicieux Amis et enfants passionnés d’aventures oniriques, bonjour. Si comme moi vous souhaitez passer à votre marmaille l’émotion et le plaisir de vos longues heures d’expédition des « livres dont vous étiez le héros », cet article est fait pour vous. Souvenez-vous de leurs différents formats : livre de poche ou bande dessinée, qui dans mon cas revenaient chargés de sable à la fin des vacances estivales.
Voilà aujourd’hui que Space Cow, la branche enfant issue de Space Cowboys, propose aux plus jeunes joueurs leur porte d’entrée vers ce monde aussi merveilleux qu’effrayant de l’aventure dont on est le héros !
DreamQuest : Premier Rêve, relance un concept disparu du paysage ludique au profit de jeux de plateau narratifs très complexes et néanmoins populaires ces dernières années.
Je remercie la vachette bleue de m’avoir fait parvenir un exemplaire à découvrir afin de vous le faire découvrir !
La Mécanique :
DreamQuest plonge 2 joueurs dans une aventure au Royaume des Songes. Ils incarnent un Rêveur représenté par un enfant aux capacités à développer, et un Gardien, une sorte de Gros félin protecteur. Dans l’idéal, l’enfant incarne le jeune aventurier alors que son parent joue le rôle du Gardien.
Chacun dispose de son pouvoir spécial : Le Gardien protège son petit compagnon avec ses boucliers, pendant que ce dernier décide des chemins à suivre proposés par l’aventure. Le Rêveur peut également défausser ses pions Cauchemar pour redonner des points de rêve à son Gardien.
Le Rêveur, lui doit faire en sorte d’atteindre la fin de son histoire sans perdre trop de points de rêve, soit sa profondeur d’endormissement. S’il les perd tous, il risque se réveille et échoue sa quête !
Le jeu fait appel à différents sens de l’enfant rêveur : l’observation par laquelle il repère des indices importants pour son aventure, évalue la dangerosité d’un chemin par rapport à un autre. Mais l’écoute également, en prêtant attention à l’histoire raconté par son parent qui précise souvent des dangers à éviter.
Lors de confrontations face à des vilains pas beaux, l’épreuve consiste en un lancer de dés pour obtenir les résultats demandés par le test. Soit des épées pour combattre, soit des spirales bleues pour l’esquive.
À la fin d’un test, s’il reste des symboles non recouverts (si l’épreuve n’est pas entièrement validée), le joueur actif subit autant de dégâts qu’indiqué par le livre. Si vous avez obtenu un bouclier sur votre dé, vous annulez le dégât, mais le Gardien peut également dépenser l’un de ses 3 boucliers pour protéger son rêveur.
Ne disposant que d’un dé chacun, la frustration peut se faire sentir chez l’adulte comme chez l’enfant lorsqu’il ne roule pas en votre faveur, cependant une face joker offre un résultat dépendant de votre plateau personnage. Ce dernier est amené à évoluer au fur et à mesure de vos pérégrinations, à l’instar d’un jeu legacy, en collant des gommettes sur votre fiche de personnage.
Votre aventure vous permet de récupérer des trésors, des quêtes et autres objets utiles à votre objectif.
Si le livre compose majoritairement l’histoire et l’aventure, des cartes quêtes proposent des variantes de point de vue et d’épreuves intéressantes, comme la traversée en barque d’un marécage rempli de nénuphars explosifs.
Les trésors, quant à eux, sont à usage unique et renforcement vos résultats de dés, offrent des relances, des points de rêve, etc …
Le Matériel et les Illustrations :
Clairement positionné pour un public jeune mais en un peu plus grand, DreamQuest reprend un style graphique qui n’est pas sans me rappeler avec nostalgie le magnifique tracé des dessins d’Ankama Studio avec Wakfu. Les personnages entre dessin chibi et manga sont très attachants.
Je trouve génial le concept selon lequel l’utilisation du matériel permet de jouer une petite rêveuse ou un petit rêveur afin de faciliter l’identification de l’enfant à son héros. En opposition, le Gardien sera lui le papa ou la maman identifié par les Félins plutôt virils ou féminins.
Ceci facilite l’immersion et l’identification par l’enfant de son protecteur parental et de lui-même comme explorateur de ce vaste monde qu’est la vie, regorgeant de surprises et de mystères.
La boîte de base de cette gamme de jeu en épisodes comprend 2 premiers tomes de l’aventure. Lors de votre première expédition, vous collez des autocollants sur le livre de règle afin de tracer les monstres combattus et le chemin numéroté parcouru.
Le petit plus génial avec DreamQuest, c’est qu’après avoir fini ce premier épisode et renseigné sur le site d’Elixeer les informations relatives à notre voyage, on peut télécharger un roman complètement personnalisé par vos choix durant l’expédition. C’est une excellente opportunité pour revivre l’aventure à l’heure du coucher en lisant une histoire à votre enfant.
Un petit plus que ma fille adore écouter pour revivre ce grand moment de complicité.
En Conclusion :
DreamQuest ne propose pas qu’une aventure fantastique, mais également une magnifique expérience parentale.
Outre le plaisir de la transmission de la passion des livres dont on est le héros, parents et enfants partagent une histoire dont ils sont tous les deux des acteurs.
Les petits aventuriers sentiront leurs compétences augmenter au fil des épreuves remportées et des bonus rencontrés. Les Gardiens verront leur travail d’une vie se renforcer au sein même d’une collaboration ludique inédite.
J’ai vécu une expérience très forte grâce à ce jeu dont l’histoire, bien qu’un peu simple, n’en demeure pas moins accrocheuse pour l’adulte comme pour l’enfant. Une fois l’aventure terminée, le roman audio personnalisé est une superbe initiative pour que petit et grand revivent ensemble leur grand moment de complicité à l’heure du coucher ou à l’occasion d’un câlin. Mais l’aventure peut être rejouée afin d’explorer des chemins alternatifs laissés de côté lors de la première aventure, ce qui satisfera la curiosité de chacun.
DreamQuest est une très belle histoire à partager à plusieurs niveaux, tant avec sa direction artistique que son concept. Je vous le recommande chaudement pour passer d’agréables moments avec votre progéniture, et j’attend avec impatience la suite des tribulations de ma petite rêveuse !
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